La Marche Innu Meshkenu du Dr Vollant arrive à Québec après un parcours cumulatif de plus de 5000 km!
Si vous souhaitez accompagner les marcheurs pour la portion populaire de la marche, venez les rejoindre ce mercredi, 27 avril, entre 9h et 10h30, pour un 2 km sur les Plaines d’Abraham. Le point de départ se trouve au point rouge sur la carte ci-dessous. Vous y trouverez la tente d’accueil.
Si vous souhaitez faire du bénévolat pour cet événement, vous pouvez arriver dès 8h15 au point de rendez-vous.
Le Dr Stanley Vollant est le premier chirurgien autochtone du Québec. Afin de donner aux jeunes la force de réaliser leurs rêves et pour leur encourager à adopter de saines habitudes de vie, le Dr Vollant sillonne le Québec à pied en reliant les communautés autochtones les unes aux autres. Ayant déjà parcouru des milliers de kilomètres, ce dernier tronçon de la marche joint la communauté malécite de Viger à celle huronne-wendat de Wendake, près de Québec.
Voici l’horaire officiel de la journée du mercredi 27 avril. Nous avons besoin de la présence et du support de tous pour faire de cette journée un succès!
- 9h à 10h30 – Marche populaire Innu Meshkenu sur les Plaines d’Abraham (merci de vous inscrire en cliquant sur ce lien et de diffuser l’événement Facebook dans vos réseaux respectifs)
- 10h30 à 14h45 – Les marcheurs d’Innu Meshkenu poursuivent leur marche vers Wendake (15km)
- 14h45 à 15h15 – Entrée dans Wendake: Rendez-vous à Wendake au coin des rues de la Faune et Max Gros-Louis et marche avec les élèves de l’école primaire Ts8taie et la population de Wendake jusqu’à l’école (600 mètres).
- 15h15 – Arrivée de Stanley au fil d’arrivée(il ferme toujours la marche).
- 15h15 à 16h00 – Accueil et célébration populaire sur place…
- 16h à 18h – Les marcheurs vont se « déposer » à l’hôtel.
- 18h à 21h – Souper et soirée offerts par la communauté
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Le point de rencontre se trouve près du Kiosque Edwin Bélanger, vis-à-vis de l’avenue Briand / avenue Salaberry.
La vision à l’origine de la démarche
J’ai d’abord cru que je faisais un rêve. C’est arrivé en 2008 alors que je marchais sur le chemin de Compostelle. Les pieds meurtris. Ampoules par-dessus ampoules. Le niveau d’énergie à plat. Vidé par l’effort constant. C’était la nuit. Et je dormais. À poings fermés.
Je me voyais marcher d’une communauté à l’autre. Je parlais avec les jeunes, je tentais de les inspirer, de leur dire qu’il était possible de réaliser leurs rêves, même les plus fous, mêmes les plus vrais. Je leur disais qu’un autre demain était envisageable. Mes ancêtres eux aussi me parlaient. Ils me disaient que je devais le faire.
Que je devais le faire?
Je ressentais la détresse des communautés et l’urgence d’agir. Je voyais les suicides, je voyais la recherche de l’identité, le décrochage scolaire, les problèmes de diabète, l’éloignement des générations, l’éloignement des peuples. Je voyais. Je devais le faire.
Au petit matin, le rêve n’était pas flou comme trop de rêves le deviennent lorsque baignés de la lumière du crépuscule. Bien au contraire. Le rêve était là. Plus vivant, plus vrai, plus urgent. Tout était clair dans ma tête. Je devais le faire. C’était ma voie. Ma destinée. Je devais le faire.
J’ai d’abord cru que je faisais un rêve.
J’ai compris que c’était une vision.
Stanley Vollant